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La contre-proposition de la Russie après avoir écarté la réunion trilatérale avec l’Ukraine

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International 28/05/2025 20:13 Actualisé le 28/05/2025 21:15

Moscou propose à Kiev une deuxième session de pourparlers directs à Istanbul lundi prochain, à l’image de ce qui a été organisé mi-mai.

La Russie propose à l’Ukraine une nouvelle session de pourparlers directs à Istanbul, en Turquie.

ALEXANDER KAZAKOV / AFP

La Russie propose à l’Ukraine une nouvelle session de pourparlers directs à Istanbul, en Turquie.

GUERRE EN UKRAINE - Une nouvelle tentative de dialogue ? Après avoir refusé l’invitation de Volodymyr Zelensky pour une discussion trilatérale avec les États-Unis, la Russie a proposé ce mercredi 28 mai à l’Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul lundi prochain. Un « mémorandum » censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable pourrait y être présenté.

« Notre délégation, dirigée par (Vladimir) Medinski, est prête à présenter ce mémorandum à la délégation ukrainienne et à fournir les explications nécessaires lors d’un deuxième cycle de négociations directes reprenant à Istanbul, le 2 juin », a annoncé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans un communiqué.

En réponse, l’Ukraine s’est dite prête mercredi à des discussions plus directes avec la Russie lundi à Istanbul mais Moscou doit selon elle fournir à l’avance ses conditions en vue d’une paix pour que la rencontre donne des résultats.

Kiev attend le « mémorandum »

« Nous ne sommes pas opposés à de nouvelles réunions avec les Russes et attendons leur mémorandum », a déclaré le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, dans un message sur X. « La partie russe dispose encore d’au moins quatre jours avant son départ (à Istanbul) pour nous fournir son document à examiner. »

Plus tôt ce mercredi, Moscou avait écarté la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet trilatéral avec Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer les discussions. « Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations » russe et ukrainienne, avait tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de Volodymyr Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.

Changement de ton de Donald Trump

En visite à Berlin pour s’y entretenir avec le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le chef de l’État ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant « des raisons de ne pas arrêter la guerre ».

Cette proposition russe intervient également après que Donald Trump a adopté ces derniers jours un ton plus dur à l’égard de son homologue russe Vladimir Poutine. Dimanche, il a été jusqu’à dire que le chef du Kremlin était « devenu complètement fou », après des bombardements massifs en Ukraine. Avant de lancer mardi : « Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu ! ».

Mi-mai, l’Ukraine et la Russie ont mené des pourparlers directs à Istanbul, pour la première fois depuis 2022. Là aussi, les discussions étaient conduites par Vladimir Medinski. Ces échanges en Turquie n’avaient pas abouti à une percée pour trouver une issue diplomatique au conflit mais les deux camps s’étaient engagés à procéder à un échange de prisonniers d’une ampleur inédite, 1 000 personnes contre 1 000 personnes, qui s’est achevé le week-end dernier.

Positions difficilement conciliables

Tout en remerciant ses « partenaires turcs », le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a dit mercredi espérer que « tous ceux qui sont sincèrement intéressés » à « la réussite du processus de paix » soutiennent l’organisation de ce deuxième cycle de négociations. Vendredi, Sergueï Lavrov avait assuré que son pays travaillait sur ce mémorandum exposant sa position et le transmettrait prochainement à Kiev.

Pour l’heure, les positions officielles de deux camps semblent difficilement conciliables : la Russie exige notamment que l’Ukraine renonce à jamais à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion, des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes.

La Russie, qui occupe environ 20 % du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens. Ce raid a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs. Ces attaques surviennent après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end.

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