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Pour cette journée mondiale sans tabac, on constate que la perception du tabac a évolué pour certains fumeurs, selon une étude de Santé publique France.
Par Rédaction Actu Publié le 31 mai 2025 à 20h54
Si la prévalence du tabagisme a nettement diminué en France depuis les années 1970, une partie de la population, en particulier des jeunes, y voit toujours un comportement socialement acceptable, selon une enquête, montrant la nécessité « d’adapter les efforts de dénormalisation du tabac ».
À l’occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, Santé publique France (SpF) publie, ce mardi 27 mai 2025, une étude consacrée aux « Perceptions du tabagisme parmi les 18-75 ans », basée sur une enquête téléphonique réalisée en 2022, dont les réponses ont été comparées aux données de plusieurs baromètres de l’organisme, remontant jusqu’à 2005.
Un inversement de tendance
En 2022, les deux tiers des 3 229 personnes interrogées estimaient que « la société désapprouve le fait de fumer » et que plus d’un sur deux (52,6%) pensait qu’à l’heure actuelle « on est moins bien accepté quand on est fumeur ».
Toutefois, « certains signes semblent indiquer un inversement de tendance » récent, notent-ils.
Fumer permettrait d’être plus à l’aise
Ainsi, en 2022, « 27,3% de personnes sont en accord avec l’affirmation ‘fumer permet d’être plus à l’aise dans un groupe’, contre 21,7% en 2017″. C’était 37,1% en 2005.
Cette proportion a chuté de 2005 à 2010 puis s’est stabilisée de 2010 à 2017, avant de remonter de 2017 à 2022.
Qui pense ça ?
Aussi, « les individus plus jeunes et avec un niveau de diplôme moins élevé sont plus enclins à percevoir le tabagisme comme un comportement socialement acceptable » : seuls 29% des 18-34 ans estiment qu' »on est moins bien accepté quand on est fumeur », contre 53% des 35-54 ans et 70% des 55-75 ans, selon l’enquête.
Et l’idée que « la société désapprouve le fait de fumer » est associée à un niveau de diplôme supérieur au bac et à un revenu individuel supérieur à 1 800 euros par mois, révèle aussi l’enquête.
Ces variations de perceptions selon les caractéristiques sociodémographiques reflètent une persistance des inégalités sociales liées au tabagisme qui doit être prise en compte pour mieux cibler campagnes et interventions de prévention, conclut SpF.
Selon une étude de Santé publique France de 2024, le tabac cause la mort de 75 000 personnes par an.
Avec AFP.
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