Publié le 31 mai 2025 à 19:04. / Modifié le 31 mai 2025 à 21:29. 10 min. de lecture

Et tout en haut, la vue, qui balaye tout Genève. La tour, comme un tapis volant, embrasse le canton et plus loin encore. Du somptueux «salon jet d’eau», sur trois niveaux, presque 10 mètres de hauteur, on domine la Vieille-Ville, le Salève, les tours de Lancy – et on devient les rois du monde.

Il pleut sombre en ce soir de mai, mais rien qui freine la curiosité de la centaine de proches invités par les architectes – le bureau dl-a (designlab-architecture), soit Inès Lamunière et ses associés, Afonso Ponces de Serpa et Vincent Mas Durbec – et par les commanditaires – le groupe Pictet. Admiration devant la vue, donc. Mais aussi devant le chantier. Car le spectacle est aussi là, dans les entrailles. La tour de 25 étages, tous différents – avec des escaliers en cascade, droits ou tournants, des mezzanines, des plateformes, une vingtaine d’ascenseurs, des espaces collectifs et un auditorium tout en bas. Et un îlot mixte avec des commerces au rez-de-chaussée, et une centaine de logements au-dessus organisés autour d’une cour rectangulaire et composés de pièces amples, avec balcons et jardins suspendus. Dans une vingtaine d’années, la Drize coulera non loin, de nouveau à ciel ouvert.