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ENTRETIEN - Au temps des réformes d’envergure, le régime anglais a de quoi nourrir la frustration qu’Emmanuel Macron avait exprimée à propos de la limite des mandats dans le temps.
À l’occasion de la visite de Charles III, le professeur de droit constitutionnel Frédéric Rouvillois* analyse les mérites respectifs des institutions françaises et britanniques.
LE FIGARO. - Charles III a été reçu par Emmanuel Macron, président qui déplore la limite des mandats dans le temps. Que vous inspire la comparaison entre les deux chefs d’État?
Frédéric ROUVILLOIS. - Emmanuel Macron avait eu un mot assez vif sur la question de la limitation des mandats dans le temps et on comprend un peu son amertume face à un roi, Charles III, qui a certes un pouvoir plus étroit que le sien, mais qui restera en place jusqu’à la fin de ses jours. Lui pourra toujours suggérer, inciter les premiers ministres à des évolutions, ou au contraire à la conservation de certaines choses qui lui semblent essentielles ; il pourra aussi penser que son successeur, son fils, puis son petit-fils, fera la même chose que lui. C’est toute la différence entre un système républicain forcément limité dans le temps et la…