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DÉCRYPTAGE - La chef du gouvernement peine à asseoir son autorité face aux ambiguïtés de l’Élysée et aux ambitions de certains ministres. Mais elle entend durer autant que possible.
Restera? Restera pas? L’avenir d’Élisabeth Borne s’écrit plus que jamais en pointillé depuis le recadrage alambiqué de la première ministre par le chef de l’État. Probablement n’imaginait-elle pas que ses propos, dimanche sur Radio J, contre le Rassemblement national «héritier de Pétain», la placeraient de nouveau dans une si grande position de fragilité… On lui reprochait de ne pas faire de politique? Elle est rabrouée au moment où son ton se fait plus tranchant. Le coup de poing sur la table du Conseil des ministres d’Emmanuel Macron contre les angles d’attaque «des années 1990» a provoqué l’effarement des macronistes. Ministres, députés, conseillers… Ils n’arrivent plus à comprendre la stratégie de l’Élysée. «Toute cette histoire, c’est un formidable cadeau à Marine Le Pen», exprime, amer, un ministre désarçonné par la lente dévitalisation de la première ministre par son supérieur hiérarchique.
Les compagnons de route du président sont d’autant plus perdus qu’Emmanuel Macron a fait marche…