Language

         

 Publicité par Adpathway

Du travail pour sortir de la rue à Drummondville

3 week_ago 12

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La Ville de Drummondville offrira du travail à des personnes en situation d’itinérance durant l’été.

Ce projet-pilote fait partie d’un plan de cohésion sociale imaginé par la Ville.

L’itinérance y est devenu un enjeu collectif et le plan a notamment pour but de maintenir un environnement sécuritaire dans des secteurs prioritaires du centre-ville.

Ce sont des enjeux complexes, humains et qui exigent que l’on réponde avec cœur, écoute, mais surtout avec action.

Les participants pourront intégrer une équipe de cols bleus dans le cadre du projet pilote Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ), déjà déployé dans une dizaine de municipalités du Québec depuis 2000.

La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste dans la salle du conseil municipal.

La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

Photo : Radio-Canada / Pierre-Alexandre Bolduc

Ça peut être du désherbage, s’assurer de la propreté des lieux dans des parcs publics, qu’ils puissent collaborer au bien-être collectif, précise la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.

C'est l'organisme La Piaule qui sera responsable du projet.

Entre le 7 juillet et le 8 septembre, 12 plateaux de travail de deux heures chacun seront ouverts aux intéressés.

Ces derniers recevront 35 $ par bloc de deux heures pour leurs services.

La porte d'entrée de l'organisme La Piaule.

C'est l'organisme La Piaule qui chapeaute le projet durant tout l'été.

Photo : La Piaule

C'est en axe avec notre volonté de croire au potentiel des personnes qu'on rencontre. Le travail est une belle voie pour reprendre confiance en soi et changer l’image qu'on a de nous-même, changer l’image que des gens dans la société ont des personnes en rupture sociale. Il y a vraiment quelque chose de positif à aller chercher à travers ça, estime le directeur général de La Piaule, Francis Lacharité.

Le travailleur de rue Yvon Bonneau, qui est responsable de l’implantation du projet-pilote, soutient que le recrutement a déjà commencé.

C’est un projet qui est vraiment très emballant.

Il y a un enthousiasme, souligne le travailleur de rue. Je pense que ce sont des gens qui sont stigmatisés, donc le fait de devoir trouver un travail, de ne pas connaître sa juste valeur, mais d’avoir une opportunité de pouvoir démontrer quelque chose auprès de gens qui leur font confiance qui croient en eux, je pense que ça peut être un tremplin pour autre chose aussi.

Au terme du projet-pilote, la Ville et l'organisme souhaitent que d'autres employeurs emboîtent le pas. Francis Lacharité remarque que ce qui est démontré dans les autres projets, c’est que la personne [en situation d'itinérance] se mobilise et a envie de travailler davantage.

La phase deux du projet TAPAJ, avec des employeurs, c'est d’arriver à concrétiser un emploi permanent pour ces personnes, ajoute le directeur général de La Piaule.

Chaque individu est unique, mais oui, c’est possible de sortir de la rue.

Plusieurs organismes communautaires, le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (MCQ) ainsi que la Sûreté du Québec (SQ) s’associent au projet.

Ce sont autant de partenaires qui croient qu’une telle initiative peut redonner confiance à des personnes souvent marginalisées.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway