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Des organismes estriens luttent pour que le travail de proximité soit davantage reconnu

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Des organismes de l'Estrie se mobilisent pour que le travail de proximité soit reconnu à sa juste valeur. Le Réseau estrien en développement social a dévoilé mardi les résultats de l'Analyse des retombées socio-économiques du travail de proximité. 

Leur objectif était de démontrer que leur travail a des retombées économiques réelles. C’est maintenant chose faite, selon le directeur du Réseau estrien en développement social, Marco Labrie. En plus d'avoir un impact social significatif, [le travail de proximité] a des retombées économiques considérables , fait-il valoir. 

Parmi les exemples cités, il y a chaque dollar dépensé par les organismes de proximité qui génère 1,15$ de retombées économiques pour l’économie québécoise. Des 3,9 millions de dollars dépensés par les organismes de proximité, 94,1 % sont dédiés au contenu québécois.

L’étude dévoile également que ce secteur d’activité a permis la création de 83 emplois.

Marco Labrie est formel; il estime que ce document offre un levier supplémentaire pour aider les organismes en quête d’un meilleur financement. 

Impossible de faire avec moins

La recherche de financement pèse sur les épaules de la directrice générale de la Maison de la famille de Coaticook, Corinne Hamelin. On a déjà eu jusqu’à 8 bailleurs de fonds différents pour financer un poste à 35 heures , déplore-t-elle. 

L'organisme compte actuellement sur une ressource à temps plein et une à temps partiel pour accompagner environ 160 familles. 

La Maison de la famille de Coaticook doit suspendre ses services pour une période de huit semaines pendant la saison estivale. Il s’agit d’une première depuis des années, en raison d'une diminution de son financement.

On serait capable d’en faire plus si on avait davantage de ressources financières. Les demandes sont de plus en plus nombreuses et les problématiques de plus en plus complexes , se désole Corinne Hamelin.

Pas non plus de tout repos pour les travailleurs de rue. Il y a beaucoup plus de personnes laissées à elles-mêmes , remarque Mathieu Smith. Il est travailleur de rue depuis 23 ans à Sherbrooke. 

La Coalition Sherbrookoise pour le travail de rue rejoint plus de mille personnes l'an dernier, c'est plus que la précédente. 

Andrea Verreault, la directrice générale de la Coalition Sherbrookoise pour le travail de rue, craint que le montant de l’enveloppe ne reflète plus la réalité. 

Ce qu’on anticipe, c’est qu’il n’y aura pas de hausse [de financement]. Ce qui fait que le coût de la vie et les salaires augmentent, mais les enveloppes n’augmentent pas. Dans une éventualité où ça reste comme ça, il y aura des choix organisationnels qu’on devra faire déchirants.

Il y aurait une dizaine de travailleurs de rue à Sherbrooke, selon Mathieu Smith.  

La balle dans le camp des élus

C’est, entre guillemets, rentable d’investir dans le travail de proximité. Ça, on l’a prouvé. Maintenant je crois que c’est à l’État de prendre acte de ses données et de poser des gestes en conséquence , tranche le directeur du Réseau estrien en développement social, Marco Labrie.

Les organismes communautaires ont l'étude en main. Ils tenteront maintenant de la faire rayonner auprès des décideurs politiques.

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