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Des représentants des milieux scolaires et des parents de l’Estrie se rassemblent jeudi matin pour dénoncer les restrictions budgétaires en éducation.
L’objectif de la rencontre est de sensibiliser la population à cette cause, mais surtout de faire reculer le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.
C'est un regroupement d'acteurs du réseau en Estrie. On va avoir des représentants, des professionnels, du soutien, mais aussi des directions d’école, des comités de parents de nos trois différents centres de services et quelqu’un de la commission scolaire Eastern Townships, précise le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, David Raymond.

Les acteurs du réseau de l'éducation de l'Estrie se sont rassemblés à l'hôtel Delta de Sherbrooke.
Photo : Radio-Canada / Martin Bilodeau
Rappelons que le ministre de l’Éducation demande aux centres de services scolaire partout au Québec de se serrer la ceinture pour respecter les budgets.
L’année prochaine, ils devront composer avec 570 millions de dollars en moins.
Si Bernard Drainville souhaite éviter que la qualité des services offerts aux élèves ne soit affectée, selon le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie, c’est impossible d’y arriver.
On voit un impact majeur au niveau de ces coupures pour le retour à l’école [à l'automne].
L'impact sera multiple, soutient-il. Comme on n'avait pas beaucoup de marge de manœuvre dans nos écoles, ce sont directement des services aux élèves qui seront coupés. On parle de diminutions en orthopédagogie, moins de techniciennes en éducation spécialisée. Le gel d’embauche s’ajoute à tout ça.
Plus de 50 000 appuis
Une pétition envoyée à l’Assemblée nationale pour dénoncer les impacts de ces compressions a déjà amassé plus de 50 000 signatures. Elle est disponible en ligne depuis le début de la semaine.
Cette importante quantité de signatures en un laps de temps limité fait plaisir à David Raymond, qui a parfois l’impression que le réseau scolaire doit payer pour les mauvaises décisions du gouvernement.
Quand on pense à Northvolt, on pense à SAAQclic, ce sont des centaines de millions de dollars qui disparaissent et quelques mois après, on demande au réseau de l’éducation de faire un effort à hauteur de 570 millions de dollars. C’est énorme.
Ce dernier précise que l’année prochaine, davantage d’élèves intégreront le réseau scolaire de la région. Cet afflux rime avec l’ouverture de plus de classes et l’ajout de personnel. Ce n’est pas de l’ajout de services, d’offrir plus de classes parce qu’il y a plus d’élèves.

David Raymond est le président du Syndicat de l'enseignement de l'Estrie.
Photo : Radio-Canada / Alexandra Duchaine
Il y a eu des investissements en éducation dans les dernières années; David Raymond le reconnaît. Il juge toutefois que ces fonds ont davantage permis de faire du rattrapage que de véritablement bonifier l’offre de services aux élèves.
Avec les informations d'Alexandra Duchaine