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Le rôle exact du changement climatique doit encore être prouvé scientifiquement dans l’effondrement spectaculaire du glacier de Birch en Suisse, mercredi. Mais les experts avertissent : de nombreuses populations vivent au pied de glaciers fragiles sur la planète, et dans des pays bien moins préparés…
La rédaction avec AFP - Aujourd'hui à 19:05 - Temps de lecture :
L’éboulement massif du glacier de Birch, en Suisse, a peu d’équivalents dans l’histoire récente des Alpes. Mais il constitue un avertissement angoissant pour toutes les populations qui vivent à l’ombre de glaciers fragiles sur la planète, estiment les experts, réunis cette semaine au Tadjikistan, pour une grande conférence internationale sur les glaciers menée sous l’égide de l’ONU.
« Le changement climatique et son impact sur la cryosphère auront des répercussions croissantes sur les sociétés humaines qui vivent près des glaciers, et en dépendent d’une manière ou d’une autre », a ainsi déclaré Ali Neumann, conseiller en réduction des risques de catastrophes au sein de la Direction du développement et de la coopération (DDC) suisse. « Car si le rôle du changement climatique dans le cas suisse doit encore être scientifiquement prouvé, il a un impact clair sur la cryosphère, la partie de la Terre où l’eau se fige en glace. »
L’Asie particulièrement vulnérable
En Suisse, l’évacuation préventive des 300 habitants du village de Blatten, en contrebas du Birch, a évité une catastrophe humaine, bien qu’une personne reste portée disparue comme le rapporte Le Dauphiné Libéré. « Ce qui montre qu’avec les bonnes compétences, l’observation et la gestion d’une urgence, vous pouvez réduire significativement l’ampleur de ce type de catastrophe », estime Ali Neumann.
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L’Asie, notamment, est vulnérable. Elle a déjà été la région la plus touchée par des catastrophes liées au climat et aux risques météorologiques en 2023. Les glaciers de l’Himalaya, qui fournissent de l’eau à près de deux milliards de personnes, fondent plus rapidement que jamais, exposant les habitants de cette région à des catastrophes imprévisibles et coûteuses. Des centaines de lacs formés à partir de leur fonte sont apparus ces dernières décennies et ils sont dévastateurs lorsqu’ils se déversent brusquement dans les vallées. Le ramollissement du pergélisol augmente, lui, les risques de glissements de terrain.
« Réfléchir aux endroits où nous construisons »
Les géologues suisses utilisent notamment des capteurs et des images satellites pour surveiller leurs glaciers. Mais en Asie, de nombreux pays manquent de ressources pour faire de même. « La surveillance existe, mais elle n’est pas suffisante », souligne le géologue Sudan Bikash Maharjan, du Centre international pour un développement intégré en montagne (Icimod), au Népal. Selon Declan Magee, du Département du changement climatique et du développement durable de la Banque asiatique de développement, la surveillance et les avertissements précoces ne suffisent pas. « Nous devons réfléchir aux endroits où nous construisons et comment réduire leur vulnérabilité. »