Language

         

 Publicité par Adpathway

Carole Laganière, réalisatrice de Jour de congé, est décédée

3 month_ago 49

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

La réalisatrice québécoise Carole Laganière, née en 1959, est décédée lundi, a annoncé la Cinémathèque québécoise sur les réseaux sociaux. Après plusieurs œuvres de fictions primées comme Jour de congé et Le mouchoir de poche, la cinéaste s’est tournée vers le documentaire à forte consonance sociale, comme Fuir, sorti en septembre dernier

Le chroniqueur de cinéma Michel Coulombe, grand ami de la réalisatrice depuis des décennies, a confirmé à Radio-Canada les informations de la Cinémathèque québécoise. 

Elle est morte ce matin. On la savait très malade. On pensait que le décès surviendrait plutôt au printemps, mais les choses se sont accélérées, a-t-il expliqué.

C’est une amie depuis plus d’une quarantaine d’années, mais sur la place publique, c’était une grande documentariste. Elle s’est intéressée aux gens simples, à la culture populaire, au country, aux enfants dans l’est de Montréal.

Une carrière plusieurs fois récompensée

Carole Laganière a étudié le cinéma à l'Institut supérieur des arts (INSAS) en Belgique. Dès ses premiers courts métrages, elle a obtenu plusieurs récompenses, comme la Palme d'or au Festival de Huy en Belgique pour Le mouchoir de poche, en 1988, et le prix de la meilleure œuvre de fiction pour Jour de congé l'année suivante, au Festival de Bruxelles et au Festival international du film francophone de Namur.

Elle a également remporté deux fois de suite, en 2002 et 2003, le prix du meilleur documentaire canadien aux Hot Docs de Toronto, pour La fiancée de la vie, qui traite du rapport des enfants à la mort, et pour Un toit, un violon, la lune, qui s'intéresse au Chez-nous des Artistes, un organisme qui offre un logement confortable et abordable aux personnes qui ont fait carrière dans divers domaines de la vie artistique.

En 2015, la réalisatrice a fait un retour en fiction avec le court métrage Un printemps incertain, avant de réaliser les documentaires Quartiers sous tension (2017), qui porte sur l'embourgeoisement, puis Sylvie à l'école (2018), qui dresse le portrait d’une enseignante et de sa classe hors de l’ordinaire.

Regarder la mort en face

Dans les dernières années, Carole Laganière s’était beaucoup intéressée à la mort, selon Michel Coulombe. Son documentaire Des adieux (2014), par exemple, est une immersion dans la Maison Michel-Sarrazin, à Québec, un centre de soins palliatifs. Dans Absences (2013), elle a notamment mis en scène sa propre mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer.

Ça me fascinait, qu’elle puisse faire ça, parce qu’on a peur de ces choses-là, mais elle les confrontait, explique Michel Coulombe. Son intention, ces derniers temps, était de faire un film sur sa propre mort.

Son dernier film, Fuir, lancé le 16 septembre dernier, a été tourné dans une maison pour femmes victimes de violence conjugale, où elle a amené plusieurs d’entre elles à témoigner à visage découvert de la réalité de la dure reconstruction après des années à encaisser les coups.

Elle les a écoutées, elle a obtenu leur confiance et leurs confidences. Elle s'est rapprochée d'elles et a tenu à porter ça sur la place publique, explique Michel Coulombe.

Obtenir ça de quelqu'un qui est fragile, ça suppose autant une force qu'une grande compassion, une grande empathie et un très grand amour des autres. Ça, c'est le talent exceptionnel de quelques documentaristes. C'était le très grand talent de mon amie Carole.

Ce texte a été écrit à partir d'une entrevue réalisée par Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l'émission Le 15-18. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway