LONDRES – 12 juin 2024 –

Cancer du sein : le témoignage bouleversant de Lisa Foster, une jeune maman britannique atteinte d’une forme agressive, alerte sur l’importance du dépistage précoce.La jeune femme, qui a initialement minimisé les symptômes, se bat désormais contre la maladie. Sa situation illustre les dangers de la négligence et souligne l’importance d’une vigilance accrue, confirmée par les experts médicaux.Découvrez son histoire poignante qui met en lumière l’importance de l’auto-examen et des consultations régulières.

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Le témoignage poignant de Lisa Foster, 32 ans, originaire du Hampshire, résonne comme un avertissement. Atteinte d’un cancer du sein agressif, elle pensait initialement que la petite bosse apparue sur son sein gauche était due à un effort physique intense. Aujourd’hui, avec seulement quelques semaines à vivre, elle exhorte toutes les femmes à ne pas négliger les signaux d’alerte potentiels de cette maladie.

Une bosse anodine, un diagnostic dévastateur

En juin 2023, Lisa foster découvre une petite grosseur dans son sein. pensant qu’il s’agissait d’une simple conséquence d’une séance de sport un peu trop poussée, elle ne s’inquiète pas outre mesure. Cependant,la persistance de cette bosse l’incite à consulter son médecin généraliste,qui la dirige vers l’hôpital pour des examens complémentaires.

Le verdict tombe : Lisa est atteinte d’un sarcome canalaire triple négatif de stade 3,une forme rare et particulièrement agressive de cancer du sein. Les médecins lui annoncent la nécessité d’une mastectomie et d’une série de traitements intensifs pour tenter de vaincre la maladie.

L’espoir brisé et un appel à la vigilance

Après des mois de lutte acharnée, un nouvel examen révèle une terrible vérité : le cancer du sein s’est propagé à d’autres parties de son corps, atteignant un stade avancé. Son mari, Adam, 31 ans, se souvient de l’annonce dévastatrice : “Le cancer s’était étendu à sa paroi thoracique, à son sein droit et à son foie. On nous a dit qu’elle était maintenant au stade quatre.”

Malgré différents essais cliniques, y compris un essai médicamenteux, les médecins estiment que sa prochaine chimiothérapie n’a que 9 % de chances de succès. La sentence est sans appel : il ne lui reste que “deux semaines” à vivre.

Dans un message poignant publié sur les réseaux sociaux,Lisa exprime sa détermination : “Le cancer n’a pas gagné le combat. Il meurt avec moi, et je me battrai aussi longtemps que possible.”

Sensibiliser pour sauver des vies

Aujourd’hui, Lisa et Adam souhaitent partager leur histoire pour sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein. “Nous voulons que les gens sachent que le cancer peut toucher n’importe qui, à tout âge”, insiste adam. “Lisa est une jeune maman qui pensait s’être simplement blessée à la salle de sport.”

Son amie, Becky Bailey, a lancé une campagne de financement participatif pour aider à couvrir les frais funéraires. Les témoignages de soutien affluent, soulignant l’impact positif de Lisa sur la vie de ceux qu’elle a croisés.

Lisa est l’une des 61 000 femmes au Royaume-Uni vivant avec un cancer du sein secondaire, un chiffre en constante augmentation. On estime que 1 000 patientes décèdent chaque mois de cette maladie en Grande-Bretagne.

Le Saviez-vous ? Les taux de survie au cancer du sein dépendent du stade auquel il est diagnostiqué. Globalement,trois femmes sur quatre sont encore en vie dix ans après le diagnostic,un chiffre qui a doublé au cours des 50 dernières années.

Dépistage précoce : un enjeu majeur

Le témoignage de Lisa intervient alors que des millions de femmes en Angleterre pourraient bientôt se voir proposer des dépistages du cancer du sein dès l’âge de 30 ans. Actuellement, toutes les femmes âgées de 50 à 70 ans sont invitées à se faire dépister tous les trois ans.

Une nouvelle étude a révélé qu’une femme sur cinq testée dans la trentaine présente un risque accru de développer un cancer du sein. Le Dr Sacha Howell, qui a dirigé l’étude, préconise une “évaluation complète des risques” pour toutes les femmes à partir de 30 ans.

Astuce : L’auto-examen régulier des seins est un geste simple qui

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Camille Laurent

Médecin généraliste et journaliste santé. Elle vulgarise la recherche médicale pour le grand public.- nouvelles du monde