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«C’est vraiment malheureux» : l'angoisse des étudiants étrangers face aux mesures de l’administration Trump

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Après sa charge contre l’université d’Harvard, l’administration Trump a suspendu hier le traitement des demandes de visas étudiants pour examiner leurs réseaux sociaux.

Se sentant «déshumanisés» par l'administration Trump, des étudiants étrangers abandonnent leur rêve d'étudier dans les grandes universités américaines et d'autres, déjà sur place, s'interrogent sur leur avenir aux États-Unis. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump s'est lancé dans une vaste campagne contre des universités qu'il accuse de propager une idéologie «woke», de servir de courroie de transmission au parti communiste chinois, voire d'être des bastions de l'antisémitisme sur fond de bombardements israéliens dans la bande de Gaza palestinienne.

Son administration a coupé des subventions de recherche à différents établissements, arrêté et menacé d'expulsion des manifestants propalestiniens, demandé l'interdiction à la prestigieuse Harvard de recevoir des étudiants étrangers, et ordonné, mardi, la suspension du traitement de leurs visas pour passer au crible leurs réseaux sociaux. Autant de mesures qui angoissent de jeunes universitaires comme le Pakistanais Abdullah Shahid Sial, 20 ans, étudiant en économie et mathématiques appliquées à Havard, qui se sent «déshumanisé» par l'administration américaine.

«C'est vraiment malheureux. Vous avez des jeunes de 18, 19, 20 ans qui viennent ici sans famille et qui, pour la plupart, n'avaient jamais mis les pieds aux États-Unis. Et là, ils se retrouvent confrontés à des situations que même des avocats redouteraient», dit-il. «Rares sont les universités qui offrent autant d'opportunités que Harvard. Malgré ses quelques défauts, c'est un endroit formidable. Mais je conseille vivement (aux candidats) de postuler à davantage d'universités et de s'assurer d'avoir un plan B», ajoute-t-il.

«Groupe cible de Trump»

Originaire de Lahore, dans le Pendjab pakistanais, Abdullah Shahid Sial dit avoir un ami diplômé de Harvard qui voulait poursuivre ses études dans cette université, considérée comme l'une des plus prestigieuses au monde. Mais, ajoute-t-il, après avoir soumis son dossier à l'école de droit de Harvard et Columbia à New York et deux autres institutions britanniques «pas aussi réputées», son ami a fini par opter pour le Royaume-Uni. «Il préférait de loin Harvard, mais (...) il n'en pouvait plus de cette incertitude qui planait sur ses études».

Bien que bloquée temporairement par un juge, la décision de l'administration Trump d'empêcher Harvard de recevoir des étudiants étrangers inquiète des milliers de jeunes universitaires qui pourraient ne pas pouvoir retourner en classe après les vacances d'été. «Je me doutais bien que je ferais partie du groupe cible de Trump. Mais là, je suis en plein dedans. Une de mes options serait de partir pour l'étranger (...) J'ai postulé à Oxford (Royaume-Uni) à cause de toutes les mesures prises par Trump», explique Karl Molden, étudiant de Harvard originaire d'Autriche. «C'est vraiment très difficile», dit le jeune homme de 21 ans, qui étudie la politique et les lettres classiques.

Des professeurs de Harvard disent de leur côté ressentir aussi l'impact des mesures de l'administration Trump par le biais de témoignages de collègues à l'étranger qui avaient tendance à promouvoir les universités américaines auprès de leurs meilleurs étudiants. «J'ai entendu des professeurs dans d'autres pays qui disaient “nous encourageons nos meilleurs étudiants à aller aux États-Unis” et se demandent aujourd'hui s'ils peuvent encore dire une chose pareille», a déclaré à l'AFP le professeur Ryan Enos lors d'une manifestation mardi destinée à dénoncer les mesures de l'administration Trump.

«Je suis en plein brouillard»

Une étudiante espagnole qui refuse d'être identifiée par crainte de mesures de représailles, à l'heure où le gouvernement américain promet de surveiller les comptes des réseaux sociaux des universitaires étrangers, souhaite néanmoins venir étudier à Columbia, à New York. «Ça fait peur, car on se dit que toute notre activité sur les réseaux sociaux peut être scrutée, par exemple le fait qu'on like des publications pro-Palestine, ou des publications anti-Trump. Tout ça peut potentiellement nous priver de visa», dit-elle à l'AFP.

«Je suis en plein brouillard», lance de son côté Alfred Williamson, un étudiant de Harvard d'origine gallo-danoise. «Comme beaucoup d'autres étudiants internationaux, je m'accroche simplement à l'espoir que Harvard remporte sa bataille (judiciaire) contre la Maison-Blanche», dit l'étudiant de 20 ans en physique. Pour le Pakistanais Abdullah Shahid Sial, les étudiants étrangers à Harvard sont contraints d'espérer une victoire dans «cette bataille à laquelle personne ne souhaitait s'engager»: «c'est vraiment regrettable d'en arriver là».

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