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Ce décret-loi, adopté début avril par le gouvernement et voté jeudi par la Chambre des députés, protège notamment les forces de l’ordre en cas d’accusations de violences policières, et renforce les peines pour certains délits.

Des milliers de personnes ont manifesté à Rome, samedi 31 mai dans l’après-midi, pour protester contre une loi du gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni imposant un nouveau tour de vis sécuritaire, avec des mesures répressives qui plaisent à son électorat. Encadrés par un important dispositif policier, les manifestants ont défilé dans les rues de la capitale sous un soleil de plomb, dans un cortège avec de nombreux drapeaux syndicaux mais aussi palestiniens.
« Nous considérons cette loi comme la plus importante attaque contre la liberté d’être en désaccord » avec le gouvernement « de l’histoire de l’Italie républicaine », a déclaré à l’Agence France-Presse l’avocat Cesare Antetomaso, membre de l’Association nationale des juristes démocrates.
La loi renforce les peines pour certains délits et la protection des policiers mis en cause dans des dossiers de violences. Ce décret-loi, adopté début avril par le gouvernement et voté jeudi par la Chambre des députés, sera définitivement adopté au Sénat, où la coalition ultraconservatrice au pouvoir a une confortable majorité, dans une dizaine de jours.
Durcissement des peines
Il prévoit pour les membres des forces de l’ordre qui seraient poursuivis dans des dossiers de violences dans le cadre de leur service une aide financière de 10 000 euros pour les frais de défense. Les peines pour certains délits, comme une « révolte dans un établissement pénitentiaire », sont renforcées, même lorsqu’il s’agit de résistance passive.
Les délais d’expulsion de personnes ayant occupé illégalement un appartement ou un garage sont raccourcis, tandis que les femmes enceintes ou ayant un enfant en bas âge, coupables de délits, seront désormais obligatoirement incarcérées, mais dans des établissements moins sévères que la prison.
M. Antetomaso reproche ainsi le fait que « les formes habituelles de protestation syndicale, comme bloquer les routes, peuvent être punies d’une peine allant jusqu’à deux ans de prison ». Ce qui était auparavant considéré comme une infraction administrative, le blocage des routes pendant des manifestations, même pacifiques, est désormais un délit pouvant entraîner une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans.
« Il y a une hausse draconienne des peines pour l’occupation d’immeubles afin d’y habiter. La crise des logements ne peut pas être résolue avec des peines de sept ans de prison pour qui n’a pas de logement, mais avec des politiques sociales diverses », ajoute l’avocat.
Le Monde avec AFP
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