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Par André Dubois
Publié il y a 4 heures, Mis à jour il y a 3 heures
REPORTAGE - Les habitants de cette ville libyenne dévastée par la tempête Daniel fustigent l’impéritie du gouvernement.
Envoyé spécial à Derna
Après quelques virages, la route laisse apparaître la mer en contrebas. Elle faisait la fierté des habitants par sa pureté ; Aujourd’hui, elle est marron. À l’horizon, une ligne bleutée rappelle ce passé pas si lointain ou laisse espérer un retour à la normale. Celui-ci semble pourtant encore loin.
Dès l’entrée de Derna (située à 300 km à l’est de Benghazi), la violence de la tempête Daniel qui a frappé cette ville de 100.000 habitants dans la nuit du 10 au 11 septembre saute aux yeux: les voitures contournent, sur un chemin de terre, l’ancienne route qui menait à un pont. Les piliers de celui-ci sont encore à la verticale mais le bitume pend dans le vide. Près de 11.000 personnes sont mortes et autant sont encore portées disparues selon l’ONU, qui précise que ces chiffres sont à prendre avec précaution tant la situation reste compliquée.
«Derna, un symbole d’oppression»
Des pelleteuses travaillent déjà. Elles évacuent la terre ocre - celle-là même qui colore la mer - qui s’entasse partout. Au check-point…